Créée et coordonnée par le Centre de recherches et d’activités culturelles et communautaires pour les diversités (CReACC-DiversitéS), la Coalition canadienne des élu.e.s contre les violences faites aux femmes (CEVF) regroupe des élu.e.s en tous genres : non seulement des élu.e.s politiques de différents paliers − municipal, provincial et fédéral –, mais aussi des élu.e.s dans d’autres milieux tels que les conseils d’administration d’entreprises et de coopératives, d’organisations gouvernementales et non-gouvernementales ainsi que d’organismes communautaires et culturels. Œuvrant à rassembler pour travailler en synergie les forces vives de milieux parfois isolés, le Centre fédère déjà un ensemble de personnes actives et sensibles aux réalités et aux problématiques liées aux violences vécues par les femmes et par les filles, notamment aux violences basées sur le genre (gender violence) générant des inégalités persistantes (à l’école, au travail et dans la société) ou d’autres formes de discrimination ou d’ostracisme à leur endroit, contre leur personne, du simple fait qu’elles soient nées femmes.
De l’enfance à la vieillesse inclusivement, la condition féminine (la condition des femmes et des filles) fait encore l’objet d’oppressions multiples et de ségrégations nombreuses. Les filles et les femmes sont en effet toujours sujettes à plus d’inégalités, de violences et de discriminations que les garçons et les hommes : inégalités socio-économiques (professionnelles, salariales, locatives, etc.) et sociales (inégalités sociales de santé, de retraite, etc.); violences de genre (violences scolaires; violences sociales entre jeunes et violences psychologiques liées à la cyber-intimidation; violences amoureuses, sexuelles, domestiques, intrafamiliales et conjugales; viols conjugaux) et discriminations (sociales et politiques, religieuses et linguistiques, professionnelles et genrées, corporelles et sexuelles, etc.).
Tant dans les violences amoureuses actuelles entre jeunes que dans les violences vécues par les femmes d’autres générations, par les femmes handicapées, par les femmes autochtones, par les femmes parrainées et victimes de violence organisée, on retrouve une diversité et une complexité importantes de formes de violences sexuelles à leur égard. Par-delà ces variations et spécificités, les violences sexuelles sont aussi très présentes dans les violences faites à l’ensemble des femmes en général. La Coalition s’engage ainsi à briser le silence sur les violences organisées contre les femmes transsexuelles, lesbiennes et bisexuelles, en incluant alors la diversité sexuelle des femmes dans sa lutte contre les violences faites aux femmes.
La Coalition contribuera enfin à actualiser la formation de ses membres élu.e.s aux réalités et aux problématiques vécues par les filles et femmes victimes de violence au Canada et au Québec. Cela par un ensemble d’activités de formation, de sensibilisation et de diffusion des connaissances et des programmes contribuant au renforcement des bonnes pratiques (« best practicies ») contre les VFF (violences faites aux femmes). Les élu.e.s membres de la Coalition sont donc porteuses et porteurs d’un mandat partagé avec la société canadienne, puisque les violences faites aux femmes constituent un problème de société, une pandémie sociale (et mondiale). Le Centre de recherches et d’activités culturelles et communautaires pour les diversités innove socialement en favorisant les alliances et en unissant les luttes des élu.e.s de différents paliers et de divers horizons rassemblés et unis contre les VFF, violences contre lesquelles nous serons d’autant plus fort.e.s que nous serons uni.e.s. La CEVF enjoindra les élu.e.s membres à participer à ces activités pour mieux agir, ensemble, dans leurs luttes.
Membres actives/actifs (2014-2015): Françoise David, Carole Poirier, Manon Massé, Valérie Plante, etc.
Membres actives/actifs (2015-2016): Françoise David, Carole Poirier, Manon Massé, Valérie Plante, etc.
Membres actives/actifs (2016-2017): À paraître.