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David Risse

Chercheur associé

David Risse est fondateur du Centre de recherches et d’activités culturelles et communautaires pour les diversités. Il en assure provisoirement la direction générale de façon intérimaire et bénévole.

Il est philosophe-éthicien de formation et sociologue d’adoption (Ph. D.). Il est titulaire d'un Brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur et spécialisé en intervention auprès de jeunes et de personnes en situation de vulnérabilité. 

Il est organisateur communautaire de programmes et de services adaptés à des personnes vulnérabilisées: des services et des programmes d'intervention qui contribuent à aider des personnes en situation de vulnérabilité, des personnes issues des diversités et des personnes vivant avec une neurodiversité. Par exemple: 1) des femmes ayant subi des agressions à caractère sexuel, des personnes aux prises avec une dépendance (dans une perspective de réduction des méfaits); 2) des personnes allosexuelles et des jeunes en transition, en cheminement/questionnement (LGBTQI2S+), des personnes racisées (parfois aux prises avec une problématique intersectionnelle relative à leur identité de genre ou leur orientation sexuelle) ; 3) des personnes vivant avec un trouble du spectre de l'autisme, des personnes en situation de douance, en situation de handicap, en situation d'itinérance, etc.

Auteur scientifique de collectifs de recherche sur les violences de genre (violences envers les femmes, agressions à caractère sexuel, LGBTQI-phobies) et d'autres problématiques sociales, il développe des recherches interventionnelles et des recherches-actions participatives en santé au travail (santé relationnelle et mieux-être individuel/professionnel), en santé sexuelle (ITSS, traitement comme prévention et dépendances; consentement, liberté sexuelle et individualité érotique; agressions à caractère sexuel, anhédonie et toucher massothérapeutique) et en santé des jeunes (désirabilité sociale et expression de soi; diversités et écrans; subjectivité sexuelle et extimité 2.0; didactique, processus et environnements numériques d'apprentissage). Plus généralement, c'est le mieux-être et la santé des personnes vulnérabilisées qui l'ont amené à œuvrer en santé communautaire (et partant en recherche communautaire). 

Il collabore à des projets de recherches communautaires favorisant le développement d'évaluations d’impact de programmes d’innovation sociale et technologique, qui contribuent à l'amélioration du bien-être et de la santé des aînés : réduction du stress, de l'anxiété, de la détresse psychologique; accompagnement de la souffrance, du deuil et du vieillissement; réponses à la solitude et à l'isolement social; réduction de l'âgisme numérique et amélioration de la qualité de vie des aînés; participation sociale augmentée par la démocratisation de leur accès et de leur formation aux TIC; gérontoxicomanie et dépendances.

Il contribue au développement de recherches innovantes sur les TIC en santé publique (RRSPQ): élaborer et promouvoir des recherches en TIC et santé; développer des compétences citoyennes additionnelles en littératie numérique chez les usagers et les aînés fragilisés socialement; veiller à mieux les outiller et les accompagner pour diminuer les effets délétères de ces manquements à leur "éducation 2.0"; contribuer à réduire les méfaits d'inégalités sociales et économiques de santé les vulnérabilisant; intégrer équitablement ces personnes vulnérabilisées à des ateliers délibératifs favorisant l'expression - et une meilleure prise en charge - de leurs besoins, ainsi que le partage d'expériences de solutions significatives (pour les usagers-ères et les praticien.ne.s) de "bonnes pratiques" (best practices: pratiques porteuses, prometteuses et encourageantes au sens onusien, et pratiques émergentes) et d'outils d'intervention/évaluation avérés dans les milieux professionnels (de pratique) et de recherche.

Modestement, il contribue à outiller plus et autrement des personnes en situation de vulnérabilité et à les intégrer systématiquement à ses projet, à accroître leurs capacités ainsi que leurs connaissances pour améliorer significativement leurs capacités et augmenter leurs possibilités (notamment en matière de TIC & de santé). Cela pour mieux adapter à leurs réalités/problématiques vécues, les recherches faites en santé publique et en santé des populations au Québec. Cet élan participatif - et citoyen - ne pourra qu'enrichir, qualitativement/quantitativement, les recherches en santé de façon générale et, conséquemment, améliorer les interventions qu'elles desservent et nourrissent.